La chirurgie mucogingivale

Outre la maladie parodontale, nous pouvons rencontrer des défauts de la gencive qui n’ont pas une origine infectieuse. Les plus fréquents de ces défauts sont les récessions gingivales, qui se traduisent par la migration de la gencive en direction de la racine (la racine est alors à nu).

Il existe plusieurs causes qui favorisent ce processus :
– une gencive fine ou des racines proéminentes
– un brossage trop agressif
– la plaque dentaire
– des couronnes mal ajustées.

Aussi, pour corriger ces défauts, on fait appel à la chirurgie muco-gingivale.
Une classification descriptive de ces récessions permettant la possibilité de recouvrement par cette chirurgie a été clairement décrite.
Les conséquences de cette mise à nu de la racine dentaire sont multiples, le patient peut présenter une hypersensibilité dentaire et l’aspect de ces récessions peut être inesthétique. Dans ce cas, la chirurgie muco-gingivale est recommandée et elle peut se faire de différentes façons.
Cette chirurgie plastique se divise en deux grands groupes :

LES TECHNIQUES SANS APPORT DE GENCIVE :

Elles font appel à des lambeaux de gencive restante à proximité des récessions, qui sont déplacés et repositionnés sur la récession.

Dans ce cas le lambeau est déplacé latéralement pour combler la récession.

LES TECHNIQUES AVEC APPORT DE GENCIVE OU « GREFFE DE GENCIVE » :

Elles font appel à un prélèvement sur le patient à un endroit où elle est en excès, qui est ensuite posé sur la récession.

Il y a 2 types de « greffes » de gencives :

Les greffes épithélio-conjonctives :
Elles sont pratiquées pour des zones non esthétiques de la cavité buccale, à cause de l’aspect « rustine» que la cicatrisation leur confère.

Les greffes de conjonctifs enfouis :
Destinées aux zones esthétiques, elles consistent à prélever la partie profonde du palais (site donneur).
Ce greffon est ensuite inséré sous la gencive au niveau de la récession (site receveur).
Date de mise à jour : 11/07/2012